Thèse soutenue

Développement de nouveaux moyens d'investigation de la multiplication de l'HHV6 et évaluation pour le suivi des infections après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Thi Van Ha Nguyen
Direction : Berthe-Marie Imbert-MarcilleCéline Bodin-Bressollette
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie. Sciences biologiques. Virologie humaine
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques (Nantes)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

L'Herpesvirus Humain de type 6 (HHV6), membre de la famille des Herpesviridae, est responsable d'infections persistantes, associant des phases de latence entrecoupées de périodes de réactivations. Il peut être responsable de complications infectieuses graves chez les sujets immunodéprimés, notamment après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. La multiplication virale est classiquement mesurée par la quantification de la charge virale ADN in vitro après infection de cellules cibles ou in vivo chez les patients infectés. Au suivi de la réplication peut s'ajouter la détection des ARN messagers viraux, qui constituent un marqueur biologique complémentaire potentiel de multiplication virale productive. L'objectif principal du travail de thèse a été de développer des méthodes performantes de quantification de deux types de transcrits de l'HHV6 par RT-PCR en temps réel: le transcrit du gène U90, exprimé précocement après le début du cycle et celui du gène U100, exprimé à une phase plus tardive. La reproductibilité, la répétabilité et la sensibilité de ces deux RT-PCR ont été validées sur des témoins positifs de culture virale et des standards ARN et ADN. L'intérêt de leur utilisation in vitro a été évalué au cours de cinétiques d'infection de cellules MT4 par la souche HHV6-B HST. Les résultats montrent une bonne corrélation entre la charge virale ADN et celles des deux transcrits. Le transcrit U100 est exprimé plus abondamment que le transcrit U90. Une première étude menée chez 34 patients au cours des 6 premiers mois post-greffe de CSH confirme ces observations. La quantification de ces deux ARNm viraux constitue un moyen performant de mesure de la transcription virale in vitro ainsi que chez des patients infectés.