Les modalités du merveilleux dans le roman de "Jaufré" (anonyme occitan fin XIIème / début XIIIème siècle) et les "Narty Kaddžytæ" (légendes nartes des Ossètes) : les structures indo-européennes communes et la question de l’influence sarmato-alaine sur le roman arthurien
Auteur / Autrice : | Laurent Alibert |
Direction : | Gérard Gouiran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes occitanes |
Date : | Soutenance le 10/12/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Langues, littératures arts et culture des suds |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Martel |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Gouiran, Philippe Martel, Jean-Louis Backès, Juan Miguel Valero Moreno, Florence Goyet, Joël-H. Grisward | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Backès, Juan Miguel Valero Moreno |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Mon travail de recherche consiste à comparer les formes du merveilleux dans deux oeuvres, génériquement, culturellement et linguistiquement tout à fait distinctes et qui pourtant ne sont pas sans liens. Le roman de Jaufré est un roman arthurien écrit en occitan probablement au début du XIIIème siècle, tandis que les Narty Kaddžytæ sont le trésor dupeuple ossète, légendes recueillies aux XIXème et XXème siècles auprès des conteurs (kadæggændžytæ) et publiées notamment par des savants tels que Vs. Miller et V.I. Abaev. G. Dumézil a montré combien le cycle des Nartes, bien que rapporté par la tradition orale, s’enracinait très profondément dans le passé au-delà du peuple ossète lui-même. Dansles légendes de ce petit peuple, dernier locuteur d’une langue nord-est iranienne (la branche scythique), on retrouve maintes accointances avec les coutumes et croyances des Scythes, tels que décrits par Hérodote. [etc.]