Thèse soutenue

Le mégalithisme en Basse-Ardèche : approche architecturale
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Auteur / Autrice : Sonia Stocchetti
Direction : Xavier Gutherz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie Spécialité Préhistoire, Protohistoire, Paléoenvironnement méditerranéens et africains
Date : Soutenance le 07/12/2011
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologie des sociétés méditerranéennes (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : André d' Anna
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Gutherz, André d' Anna, Alain Beeching, Jean Vaquer, Bernard Gely, Thierry Janin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Beeching, Jean Vaquer

Résumé

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L'Ardèche est un des départements les plus riches en monuments mégalithiques. La densité exceptionnelle des dolmens en son sud, est inégalée dans le reste de la France et même en Europe. L'édification de ces monuments à la fin du Néolithique (aux environs de 3500 av.J.-C.) se poursuivra jusqu'au Bronze ancien (aux environs de 2000 av. J.-C.). La position de l'Ardèche, à proximité du Massif Central, des Causses, du Languedoc et du couloir rhodanien lui confère un rôle de "carrefour" où circulent et s'échangent les idées culturelles et les biens matériels. Si ces diffusions sont particulièrement visibles au niveau des corpus céramiques par exemple, elles ont également touché et bouleversé les pratiques funéraires, que ce soit dans les gestes accomplis envers le ou les défunts mais aussi dans le choix des lieux sépulcraux. L'inhumation disparaît peu à peu pour laisser la place aux dépôts en grottes et dans les chambres funéraires des dolmens. Plus de 800 dolmens sont inventoriés à travers le département dont la majorité dans le sud calcaire. Cependant, la conservation n'est pas excellente pour tous ces monuments et l'étude ainsi présentée s'appuiera sur un peu plus de 500 dolmens. Nous étudierons ainsi ces monuments à travers les trois types architecturaux reconnus (languedocien, bas-rhodanien et caussenard), leur implantation en fonction des influence naturelles et humaines. Nous essaierons d'établir une chronologie d'utilisation de ces monuments à partir du mobilier funéraire mais également par les transformations qu'ont pu subir les dolmens par les réutilisations par des sépultures secondaires plus ou moins tardives. Nous nous attarderons également sur leur devenir (transformation par l’architecture vernaculaire du XIXe siècle…) et les moyens de sauvegarde et de valorisation à notre disposition pour transmettre ce patrimoine aux générations futures.