Thèse soutenue

Les verbes à complément attributif en français et en arabe et leurs traductions
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Auteur / Autrice : Hanadi Al Yafi
Direction : Joseph Dichy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lexicologie et terminologie multilingues. Traduction
Date : Soutenance le 21/10/2011
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interactions, corpus, apprentissages et représentations (Lyon, Rhône ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Xavier Lelubre
Examinateurs / Examinatrices : Mohamed Hassoun, Loubana Mouchaweh
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohamed Hassoun, Loubana Mouchaweh

Résumé

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La présente thèse relève à la fois de la linguistique et de la traduction. La traduction fait apparaître les similitudes et les différences sémantiques et syntaxiques entre les systèmes langagiers de la langue de départ et la langue d’arrivée. La traduction des verbes à compléments attributifs exige une connaissance approfondie de leur grammaire et de la syntaxe de leurs constructions. Une étude descriptive séparée de chaque langue présente un schéma syntaxique de ces verbes en français et en arabe. Cette thèse examine dans la dernière partie le cas du verbe kāna, verbe très important et de haute fréquence parmi les verbes à compléments attributifs étudiés. L’analyse portait sur le texte coranique. Une approche comparative montre que les équivalents de « kāna + préposition » trouvés dans la traduction de Blachère ne correspondent pas aux équivalents donnés par les dictionnaires et qu’il était impossible de traduire un verbe en se contentant de recourir à ces derniers, qui ne nous donnent pas toujours un équivalent parfait du verbe étudié et ne recouvrent pas tous les contextes possibles. En tant qu’exposant temporel ou verbe d’état, le verbe kāna doit être traduit d’après des indices contextuels (les marqueurs de la négation, modalités, préposition, …). Cette analyse indique clairement que le contexte immédiat et médiat du verbe joue un rôle primordial dans sa traduction comme on peut le voir avec le verbe kāna illustré par des exemples tirés du texte coranique.