Thèse soutenue

Les Lagides et l'Asie mineure

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Auteur / Autrice : Perrine Kossmann
Direction : Denis Rousset
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epigraphie grecque
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Thomas Corsten, Jean-Luc Fournet

Résumé

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L’empire des Ptolémées n’a constitué l’objet central d’aucune étude depuis la parution en 1976 de la monographie de R. S. Bagnall sur l’administration des possessions lagides hors d’Égypte. Pourtant, dans le cas de l’Asie Mineure, la mise au jour de nombreux documents, essentiellement épigraphiques, ainsi que les nouvelles perspectives suggérées par les études, menées depuis une vingtaine d’années, sur la formation et le développement dans cette région des royaumes hellénistiques, notamment celui des Séleucides, rendaient nécessaire une nouvelle analyse des rapports entre les cités et la monarchie égyptienne. Les Ptolémées réussirent à maintenir leur autorité pendant près d’un siècle sur un ensemble de petits États pourtant particulièrement éloignés de leur centre de pouvoir, et limitrophes de royaumes concurrents qui ne manquèrent pas de les leur disputer. Il a paru nécessaire de rechercher les causes de ce succès. La distinction traditionnelle entre possessions et zones d’influence ou protectorats doit notamment être remise en cause, au profit de la conception d’un empire unifié, qui semble avoir été celle de la monarchie lagide, et que peuvent aider à appréhender les typologies des cités de l’empire séleucide établies par J. Ma et L. Capdetrey. L’étude, qui s’appuie sur l’édition d’un corpus de documents, s’ouvre sur la remise en perspective de l’acquisition des provinces dans la région et des fluctuations de leur extension. Elle se poursuit par l’analyse des rouages de l’administration royale. Elle tente enfin d’évaluer l’emprise du pouvoir monarchique sur la vie des cités et de cerner leur degré d’intégration dans l’empire lagide