Mécanismes de bord complexes pour le processus d’exclusion simple totalement asymétrique
Auteur / Autrice : | Nicky Sonigo |
Direction : | Alice Guionnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 02/11/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Informatique et Mathématiques de Lyon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de Mathématiques Pures et Appliquées (Lyon ; 1991-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Mathieu |
Examinateurs / Examinatrices : Alice Guionnet, Pierre Mathieu, Christophe Bahadoran, Vincent Beffara | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Bahadoran |
Mots clés
Résumé
Le processus d’exclusion simple est défini formellement de la façon suivante : chaque particule effectue une marche aléatoire sur un ensemble de sites et interagit avec les autres particules en ne se déplaçant jamais sur un site occupé.Malgré sa simplicité, ce processus présente des propriétés que l’on retrouve dans beaucoup de modèles de mécanique statistique plus complexes. C’est la conjonction de la simplicité du processus et de l’intérêt des phénomènes observés quien fait l’un des modèles de référence en mécanique statistique hors équilibre. Dans cette thèse, je me suis intéressé au cas du processus d’exclusion totalement asymétrique (les particules sautent uniquement vers la droite) sur Nafin d’étudier son comportement en fonction du mécanisme de création de particules: on crée des particules au site 0 avec un taux dépendant de la configurationactuelle. Dès que ce mécanisme n’est plus un processus de Poisson, le processusd’exclusion associé n’admet plus de mesure invariante sous forme de produitce qui fait que les méthodes classiques de calcul sur le générateur infinitésimaln’aboutissent que rarement. Je me suis donc appuyé principalement sur les méthodesde couplage et de particules de deuxième classe.Dans la première partie de la thèse, je me suis intéressé au modèle introduitpar Grosskinsky pour lequel j’ai obtenu les résultats suivants : si le taux maximumde création et la densité initiale de particules sont plus petits que 12 et sile mécanisme de création est à portée intégrable, il n’y a pas de transition dephase c’est-à-dire qu’il n’y a qu’une seule mesure invariante.Dans la deuxième partie de la thèse, je me suis intéressé au problème inversedont le but est de construire un processus à portée finie mais non-intégrableayant une transition de phase. Pour cela, je me suis inspiré des méthodes développéespour le processus des spécifications de Bramson et Kalikow.