L'expansion internationale des entreprises des pays émergents : L'influence des changements de trajectoire et leurs antécédents
Auteur / Autrice : | Kiattichai Kalasin |
Direction : | Pierre Dussauge |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 22/09/2011 |
Etablissement(s) : | Jouy-en Josas, HEC |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du Management Gestion-Organisation-Décision-Information (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Schmidt |
Examinateurs / Examinatrices : José Allouche, Rodolphe Durand, Jean-Paul Larçon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ulrike Mayrhofer, Miguel Rivera-Santos |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente les mécanismes qui expliquent l'expansion internationale des entreprises multinationales des pays émergents vers des pays développés. Nous suggérons que les changements radicaux en termes de routines contribuent à expliquer l'expansion des entreprises des pays émergents. Nous soutenons que ce type de changement radical est uneétape indispensable pour que les entreprises des pays émergents puissent construire un avantage compétitif et entrer dans les économies avancées.De plus, nous nous intéressons aux antécédents du changement radical des routines de l’entreprise. En nous appuyant sur la théorie de l’échelon supérieur, nous suggérons que la composition des équipes de direction a un impact sur les changements radicaux de routines. Nous soutenons le fait que les dirigeants étrangers et ceux disposant d’une expérienceinternationale peuvent apporter de nouvelles connaissances et pratiques de gestion dans leurs organisations, ce qui contribue à les rendre plus compétitives. Toutefois, le succès sur le marché domestique peut empêcher l'entreprise d’évoluer à l’international. Les entreprises ont tendance à construire leurs capacités dans le prolongement de leur trajectoire passée ; une diversification conglomérale, des liens avec le gouvernement et une position de leader de marché peuvent empêcher les entreprises d'entrer dans les économies développées.