Étude, mise en oeuvre et évaluation d'un prototype de prothèse autonome et prédictive du genou
Auteur / Autrice : | Shaban Almouahed |
Direction : | Chafiaa Hamitouche-Djabou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et technologies de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
La mesure précise de la répartition des efforts tibiofémoraux sur le composant tibial d’un implant de genou est déterminante pour le diagnostic précoce des complications postopératoires les plus fréquentes. Cet complications résultant de différents facteurs chirurgicaux et non-chirurgicaux peuvent diminuer la durée de vie de l’implant et donc conduire à une reprise chirurgicale. L’objectif principal de cette thèse est de proposer, de concevoir, de développer et de tester une première version- du prototype de l’implant autonome et prédictif du genou. Cet implant a la même taille qu’un remplacement classique et peut mesurer avec précision la répartition des efforts lors de la marche. L’embase tibiale de cet implant a été conçue afin de loger quatre éléments piézoélectriques de telle manière qu’ils puissent être simultanément utilisés entant que capteurs de répartition des efforts et générateurs d’énergie électrique. Tout d’abord un modèle électromécanique de l’élément piézoélectrique a été développé pour déterminer théoriquement la quantité d’énergie électrique qui peut être générée dans des conditions de chargement raisonnablement similaires à celles rencontrées in-vivo lors de la marche. Ensuite et avant de fabriquer un prototype expérimental pour les tests de laboratoire, une conception assistée par ordinateur et une modélisation par éléments finis de l’implant tibial ont été développées afin d’étudier l’efficacité de l’approche proposée pour évaluer les facteurs chirurgicaux conduisant à un échec prématuré de l’implant. Enfin, des essais expérimentaux ont été menés sur le prototype pour valider la modélisation théorique. En conclusion, les résultats expérimentaux étaient en accord raisonnable avec les résultats théoriques.