Auteur / Autrice : | Léonard Benoit-Gonin |
Direction : | François Daniellou, Francisco José de Castro Moura Duarte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ergonomie |
Date : | Soutenance le 21/02/2011 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 en cotutelle avec Universidade federal do Rio de Janeiro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales : société, santé, décision (Bordeaux ; 1999-2011) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Francisco de Paula Antunes Lima, Michel Thiollent |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Béguin, Laerte Sznelwar |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse étudie l’activité d’opération en salle de contrôle, du point de vue de l’usage des technologies de présentation d’informations. L’évolution de ces technologies, principalement marquée par la réduction de la surface d’affichage d’informations opérationnelles à travers de la substitution des anciens tableaux synoptiques par les écrans d’ordinateur, a provoqué des transformations importantes dans l’activité des opérateurs tels que la perte de la vision globale et une croissante exigence de la mémoire à court terme. Toutefois, à l’heure actuelle, de nouvelles technologies – comme les videowalls, par exemple - permettent l’affichage de données opérationnelles en grandes surfaces, ouvrant la possibilité de surmonter les difficultés citées ci-dessus.L’objectif de ce travail est, d’une part, recenser dans quelles conditions de tels dispositifs de grand format peuvent représenter un appui opérationnel effectif, étant donné que dans la principale situation analysée le videowall n’était pas utilisé par les opérateurs et, d’autre part, explorer l’influence du process industriel dans l’utilisation de l’interface de contrôle de process. Ces questions sont abordées à la lumière de deux approches conceptuelles: celle de l’évolution des technologies de présentation d’information en salles de contrôle et celle de l’approche instrumentale. Les résultats auxquels nous sommes arrivés montrent que, pour être effectif, un videowall doit appuyer la construction de la vision globale du process, la mémoire à court terme et l’activité collective, aspects qui possèdent des configurations variables selon le process industriel contrôlé par les opérateurs. L’analyse des situations du point de vue de l’approche instrumentale permet de comprendre que l’effectivation de l’usage du videowall est également influencée par le processus de conception des écrans et que le contrôle du process industriel a lieu à travers de l’appropriation systémique des artefacts par les opérateurs, desquels le videowall doit faire partie.