Thèse soutenue

Certificats algébriques pour le théorème de Budan

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Auteur / Autrice : Daniel Bembé
Direction : Henri LombardiPeter Schuster
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques et applications
Date : Soutenance le 02/08/2011
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Louis Pasteur (Besançon ; ....-2012)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Mathématiques de Besançon (Besançon) - Laboratoire de Mathématiques de Besançon
Jury : Président / Présidente : Laureano Gonzales-Vega
Examinateurs / Examinatrices : Peter Schuster, Laureano Gonzales-Vega, André Galligo, Helmut Schwichtenberg, Hervé Perdry, Werner Bley
Rapporteurs / Rapporteuses : Laureano Gonzales-Vega, André Galligo

Résumé

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Dans ce travail, nous présentons deux certificats algébriques pour le théorème de Budan. Le théorème de Budan s'énonce comme suit : Soit R un corps ordonné, f in R[X] de degré n et a,b in R avec a<b. Alors, le nombre de variations de signe dans la suite (f(b),f'(b),...,f^n(b)) n'est pas supérieur au nombre de variations de signe dans la séquence (f(a),f'(a),...,f^n(a)). Cela nous permet de compter des racines réelles d'une manière similaire au comptage des racines réelles par le théorème de Sturm. (Compter des racines réelles à la Budan est aujourd'hui connu comme Budan-Fourier count. En effet, il compte des racines dites virtuelles qui comprennent les racines réelles.) Un certificat algébrique pour le théoème de Budan est un certain type de preuve qui mène de la négation de l'hypothèse à l'identité algébrique contradictionelle 0>0. L'algorithme pour notre premier certificat est basé sur la preuve historique par Budan, qui utilise uniquement des arguments combinatoires. Il a une complexité exponentielle dans le degré de f. L'algorithme pour le deuxième certificat est basé sur des suites de Taylor mixtes et exhibe une plus petite complexité : Le calcul principal est la résolution d'un système linéaire, ce qui est polynomiale dans le degré de f