La lecture en langue étrangère : compréhension, interprétation et reformulation. Étude de cas : des lycéens et des étudiants thaïlandais face à la lecture en Français Langue Étrangère.
Auteur / Autrice : | Sunporn Eiammongkhonsakun |
Direction : | Daniel Lebaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 08/05/2011 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Spaëth |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Lebaud, Valérie Spaëth, Jean-Charles Pochard, Patricia von Münchow, Wanee Aujsatid | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Charles Pochard, Patricia von Münchow |
Résumé
Cette recherche a pour but, premièrement, de reconnaître les traits distinctifs de la pédagogie dans l’enseignement thaïlandais, dans ses relations à la culture. Notre analyse s’appuie sur l’enseignement de la langue thaïe et de la langue française, plus particulièrement sur le développement des compétences linguistiques nécessaires à la compréhension textuelle dans ces deux langues. Pour appuyer cette étude, nous nous référons au Cadre Européen Commun de Référence pour les langues. Nous nous intéressons également aux compétences métacognitives, et plus précisément métalinguistiques, dont le rôle s’avère important lors de la reformulation de la compréhension. Deuxièmement, cette enquête tend à comprendre l’activité de lecture des apprenants de FLE. Nous mettons l’accent sur le processus d’interprétation au cours duquel l’insuffisance ou l’incohérencedes compétences linguistiques peuvent causer l’incompréhension. Troisièmement, en plus des compétences linguistiques, nous pensons que la subjectivité personnelle peut aussi influencer les opérations d’interprétation du texte. Les arts du texte, selon laconception de F. Rastier, nous conduit à observer les différentes opérations d’interprétation mises en oeuvre par chaque apprenant afin de comprendre un même texte. Dans cette enquête, nous insistons sur l’emploi de l’anaphore, plus particulièrement l’expression nominale on, dont la valeur référentielle est particulièrement difficile à identifier