Cellules placentaires et infection par coxiella burnetii
Auteur / Autrice : | Amira Ben Amara |
Direction : | Jean-Louis Mège, Florence Bretelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie Humaine |
Date : | Soutenance le 13/07/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Olive |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Mège, Florence Bretelle, Daniel Olive, Michel Simonet, Geneviève Milon, Philippe Le Bouteiller | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Simonet, Geneviève Milon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La fièvre Q se traduit par de graves conséquences obstétricales chez la femme enceinte. La voie principale de la contamination humaine par Coxiella burnetii, l’agent de la fièvre Q, est constituée des aérosols provenant des placentas d’animaux infectés. La nature des cellules placentaires cibles de C. burnetii reste totalement inconnue. J’ai montré que C. burnetii infecte les trophoblastes des lignées BeWo et JEG et que les bactéries se répliquent fortement dans les cellules BeWo et survivent dans les cellules JEG. Une analyse par microarray montre que C. burnetii induit une réponse inflammatoire dans les cellules BeWo qui lui est spécifique. Ces résultats suggèrent que les trophoblastes pourraient constituer une niche pour C. burnetii. Les macrophages placentaires pourraient également servir de réservoir pour C. burnetii. J’ai montré que les macrophages placentaires CD14+ sont des macrophages qui présentent des caractéristiques phénotypiques, transcriptionnelles et fonctionnelles différentes de celles des monocytes circulants et des macrophages dérivés de monocytes. Ils forment en outre des cellules géantes multinucléées qui pourraient réguler l’activité cytolytique des macrophages dans le contexte placentaire puisque les macrophages placentaires CD14+ ne sont ni de type M1 ni de type M2.