La place de Venise dans le parcours militaire et politiques de notables ruraux corses au XVIIIe siècle.
Auteur / Autrice : | Thierry Giappiconi |
Direction : | Michel Vergé-Franceschi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne |
Date : | Soutenance le 17/12/2010 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche sur les mondes anciens, l'histoire des villes et l'alimentation (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Heyberger |
Examinateurs / Examinatrices : Lucien Bely | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine-Laurent Serpentini, Géraud Poumarede |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En 1729, la Corse débute quarante ans de révolte militairement organisée, justifiée par des arguments historiques, juridiques et théologiques contre la République de Gênes. L’instabilité d’une île de la Méditerranée occidentale occupant une position stratégique de première importance pour le commerce et la guerre maritimes, devient un enjeu dans les rivalités des monarchies occidentales. Sous l’impulsion de Luigi Giafferi, capitaine à Venise lors de la première guerre de Morée, porte-parole des Nobles XII, le mouvement s’appuie sur un réseau de notables de la côte orientale de la Corse et d’officiers corses résidant dans les États de Venise : le lieutenant colonel Giafferi, frère de Luigi, les colonels Giappiconi et Zicavo, au service de la République, et le brigadier général Boeri, ancien colonel vénitien passé au service de la Cour de Parme puis de l’Espagne. A partir de sources originales d’archives, cette thèse rétablit le rôle central des prédécesseurs de Pascal Paoli, illustre quelques aspects mal connus de la complexité des rivalités internationales autour de la Corse, et met en lumière le rôle des entrepreneurs de guerre corses dans l’orientation et le financement de l’insurrection.