Thèse soutenue

Réarrangements chromosomiques et génomique fonctionnelle chez la levure Saccharomyces cerevisiae : génomique comparative des génomes mitochondriaux des levures hémiascomycètes

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Auteur / Autrice : Paul Jung
Direction : Jacky de Montigny
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Strasbourg

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les mutations ponctuelles et les remaniements chromosomiques comme les duplications ou translocations sont les moteurs essentiels de la plasticité et de l'évolution des génomes. Deux approches ont été menées dans ce travail. La première repose sur l'étude des impacts des réarrangements chromosomiques et des gènes de fusion chez Saccharomyces cerevisiae et de leurs conséquences sur le fonctionnement cellulaire. Au laboratoire, grâce à un crible de sélection positive fondé sur un allèle mutant du gène URA2 qui rend une souche auxotrophe pour l'uracile, nous avons retenu une collection de souches révertantes possédant différents types de réarrangements chromosomiques. Ces remaniements sont accompagnés de la fusion de la région codant l' ATCase du gène URA2 avec différents gènes receveurs. Lors de ce travail, nous avons déterminé de manière précise l'influence de ces réarrangements et celle des gènes de fusion néoformés sur le fonctionnement cellulaire Les résultats obtenus montrent que ces réarrangements perturbent le fonctionnement de la cellule non pas selon la nature du remaniement mais en fonction de la ploïdie. Les gènes de fusion peuvent également engendrer des dysfonctionnements car les fonctions associées aux deux gènes impliqués dans la fusion peuvent être altérées comme le montre la variabilité de l'activité enzymatique de l'ATCase. La seconde orientation s'appuie sur une analyse des génomes mitochondriaux des levures Pichia sorbitophila et Pichia jarinosa ainsi que leur comparaison avec d'autres séquences mitochondriales de levures hémiascomycètes. Cette étude indique que P. Sorbitophila et P. Farinosa, sont des espèces distantes d'un point de vue phylogénétique.