Thèse soutenue

Etudes phytochimiques et biologiques de Vanda coerulea Griff ex. Lindl et de Vanda teres (Roxb) Lindl. (Orchidaceae)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Charlotte Simmler
Direction : Annelise Lobstein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Strasbourg

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Des analyses phytochimiques des extraits hydro-alcooliques des tiges, feuilles et racines de Vanda coerulea Griff ex. Lindl et Vanda teres (Roxb. ) Lindl (Orchidaceae) nous ont conduit à l’isolement et à l’identification de métabolites caractéristiques des tiges soit, cinq stilbénoïdes (flavidin, imbricatin, coelonin méthoxycoelonin et gigantol) et trois glucopyranosyloxybenzyle-malates, respectivement. Ces derniers, nouvellement décrits, ont été dénommés vandatérosides I à III. Les trois stilbénoïdes les plus concentrés, l’imbricatin, la méthoxycoelonin et le gigantol, présentent une activité anti-oxydante (neutralisation des EOR intracellulaires), anti-inflammatoire cutanée (inhibition de la production de PGE-2 et de l’expression de la COX-2) et inhibitrice de l’expression de MMP-1,2 et 9 impliquées dans la dégradation de la matrice dermique. Par ailleurs, le vandatéroside II et dans une moindre mesure le vandatéroside I stimulent l’activité enzymatique des complexes I et II et de la cytochrome C oxydase de la chaîne respiratoire mitochondriale. Les vandatérosides favorisent l’expression de trois protéines de différenciation des kératinocytes (involucrine, desmogléine I et transglutaminase I) contribuant au renouvellement de l’épiderme. Structuralement très différents, les stilbénoïdes de Vanda coerulea et les vandatérosides de Vanda teres présentent des activités in vitro complémentaires intéressantes dans une optique de prévention du vieillissement cutané.