Autoassemblages peptidiques d'analogues du Lanréotide : contrôle du diamètre des nanotubes et autres morphologies
Auteur / Autrice : | Christophe Tarabout |
Direction : | Franck Artzner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes ; 1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une étude par mutation a été réalisée sur le Lanréotide, un octapeptide capable de former des nanotubes dans l’eau. Ce travail de thèse a principalement constitué en une étude structurale, sur 35 analogues du Lanréotide, par diffusion des rayons X et par de la microscopie électronique en transmission. Une évolution du diamètre des nanotubes, en fonction de la taille de l’acide aminé et de l’emplacement de la mutation sur la boucle β du peptide, est observée pour des modifications mineures. Il en a été déduit un modèle prédictif capable de déterminer le diamètre en fonction de la taille de la mutation et au-delà d’une certaine limite, l’apparition de cristaux. Les diamètres des nanotubes observés varient de 9,6 à 36,4 nm et plus de la moitié ont pu être minéralisés par de la silice pour former des fibres hybrides peptide/silice. Une structuration en fibres « amyloïdes » de tailles variant entre 5 et 17nm est observée pour des modifications empêchant la formation l’association latérale des filaments peptidiques sans bloquer la structuration. Ces fibres sont constituées de filaments empilés transversalement à la paroi. L’étude par mutation a ainsi permis d’améliorer la compréhension des voies d’assemblages de ce système peptidique et a ouvert de nouvelles perspectives aussi bien en biologie qu’en nanosciences.