Thèse soutenue

Chemins de fer en transition : le transport international de marchandises dans les pays d’Europe centrale et orientale, 1989-2004

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Auteur / Autrice : Antoine Kunth
Direction : Michel Savy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Transport
Date : Soutenance le 25/11/2010
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis)
Jury : Président / Présidente : Mathilde Maurel
Examinateurs / Examinatrices : Michel Savy, Laetitia Dablanc, Marion Segretain
Rapporteurs / Rapporteuses : Jan Burnewicz

Résumé

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Cette thèse s’ouvre sur l’analyse de l’évolution spatiale des flux du transport ferroviaire de marchandises dans les Pays d’Europe centrale et orientale (PECO), depuis la chute du mur de Berlin en 1989 à l’adhésion à l’Union européenne en 2004. Au cours d’un peu plus d’une décennie, de profondes mutations ont contribué à ouvrir les PECO à l’Union européenne. La chute du mur s’est accompa gnée de la recomposition des réseaux ferroviaires, structurés désormais par les frontières nationales. Alors même que la demande du transport évolue sous l’effet des échanges commerciaux dont la nature et les origines-destinations changent en profondeur et privilégient le transport routier, les chemins de fer doivent affronter d’autres facteurs d’incertitudes liés à la transition, telles que les réformes engagées par l’Etat dans le cadre des négotiations d’entrée des PECO à l’Union Européenne. Les chemins de fer réagissent pas la mise en place de stratégies de survie et parfois même de réhabilitation d’institutions de la période socialiste tombées en désuétude durant la première phase de la transition. Tout au long de la transition, les chemins de fer présentent une puissante force d’inertie aux changements, notamment au travers d’une forme d’adhérence du réseau d’infrastructure au territoire, tout en incarnant une forme de stabilité dans les périodes de mutations propres à la transition