Les indigènes et la politique dans le Guatemala post-dictatorial (1985-2004)
Auteur / Autrice : | Mathias Rulls |
Direction : | Pierre-Luc Abramson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et latino-américaines |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A la fin du XXème siècle, le Guatemala connaît deux évènements qui permettent d’envisager de sortir de la spirale de violence politique et de production d’inégalités sociales qui a marqué son histoire : l’instauration d’un régime démocratique en 1985 et la fin du conflit armé interne en 1996. Ce contexte établit des conditions plus propices à la participation politique d’un groupe de population majoritaire mais jusqu’alors exclu des espaces de pouvoir : les Mayas. Cette thèse prétend documenter les caractéristiques de cette prise de participation pendant les vingt premières années de démocratie (1985-2004). Elle aborde le sujet sous trois angles complémentaires. D’une part, elle dissèque le comportement électoral des indigènes. D’autre part, elle analyse les avancées en matière d’exercice de fonctions électives par des Mayas. Dans les deux cas, elle constate des progrès réels mais encore insuffisants pour signifier la disparition de la discrimination. Enfin, la thèse examine le cas de trois des premières formations politiques de l’histoire du pays ayant été créées et dirigées par des indigènes. Elle en étudie trois aspects : leurs origines (pourquoi elles naissent), leur composition sociale (qui sont les indigènes qui s’investissent en politique en marge des partis établis), enfin leurs projets politiques (quels sont leurs idéaux et leurs objectifs).