Capitalisme : Problème technologique ou question morale
Auteur / Autrice : | Hong-Duc Vo |
Direction : | Arnaud Berthoud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour Weber, le capitalisme constitue un ensemble économique rationel dominé par l’entrepreneur qui suit dans ses affaires une discipline inspirée par le protestantisme et par ses sectes formant de véritables lobbies. Pour lui, le capitalisme dans des pays comme la Chine serait impossible, ce que contredit la croissance japonaise à la culture proche. Pourtant, cette croissance néglige la figure de l’entrepreneur. Celui-ci pour réussir doit avoir une culture générale. Il doit connaître les stratégies de ses salariés pour bien les guider. Pour cela, il saisirait leurs motivations et les intégrerait dans un droit qui leur donnerait un sens. La question du lien entre le capitalisme et la religion se pose tout comme les hypothèses de Weber. Disselkamp réfutera même ce lien , la religion se centrant sur la morale et le capitalisme sur les affaires. Pourtant la religion peut donner les outils intelectuels du capitalisme. L’origine serait dans la volonté des personnes à réaliser des projets. Ces derniers se fixeraient par la discussion un cadre pour une bonne coopération. Dans le cas du capitalisme, cette coopération a sans doute une origine protestante. Cependant, elle repose sur les choix personnels des individus sans instructions préalables. Ces choix peuvent prendre n’importe quelle forme. Dans ce cas, toute société peut devenir capitaliste pourvu que ses membres s’engagent et se reponsabilisent.