La part réelle du langage. Essai sur le nom propre et sur l’antonomase de nom commun
Auteur / Autrice : | Nicolas Laurent |
Direction : | Georges Molinié |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue française |
Date : | Soutenance le 19/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michèle Noailly |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Molinié, Éric Bordas, Stéphane Chauvier, Marc Wilmet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cet essai explore les singularités du nom propre, à la fois propriété d’un x et désignateur de l’x nommé. Le nom porté par l’x n’est pas tout à fait le nom qui réfère à cet x, et l’on envisage la propriété dénominative « être appelé Npr » aussi bien d’un point de vue « ontologique » que d’un point de vue linguistique. La dissociation des deux « parties » du nom propre permet de reprendre la question de son « sens » (sens du nom propre qui réfère à l’x, signification du nom porté par l’x), avant que soient examinées certaines des constructions dites « modifiées » du nom propre. On essaie de montrer que trois types de concepts (individuel, dénominatif, non dénominatif) échelonnent un continuum qui mène du nom propre au nom commun.On propose également une analyse des noms propres du type « le Philosophe », « la Ville Lumière » ou « le Docteur angélique », qu’on considère habituellement comme des surnoms. Un examen diachronique du terme d’« antonomase » précède une réhabilitation de l’antonomase de nom commun destinée à identifier un seuil dénominatif en synchronie.