Thèse soutenue

Exploration du signifiant lexical espagnol : Structures, mécanismes, manipulations, potentialités

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Auteur / Autrice : Michaël Gregoire
Direction : Marie-France Delport
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique romane
Date : Soutenance le 29/11/2010
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre Alfred Ernout de recherches sur la langue latine (Paris)
Jury : Président / Présidente : Gilles Luquet
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Bres, Nadine Ly, Sophie Sarrazin

Mots clés

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Résumé

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Ce travail de thèse représente une tentative de rationalisation du lexique espagnol en accordant la priorité au signifiant. Inspiré notamment de Pierre Guiraud, nous y avons établi à la suite de Maurice Molho, Didier Bottineau, Georges Bohas ou Dennis Philps, que les mots peuvent ne référer que par la sollicitation d’une partie de leur forme, partie détectable structurellement. Nous avons pris en considération l’ensemble des capacités qualitatives (phones, formant, idéophones, graphèmes, segments) et quantitatives (duplications, répétitions, inversions, homophonies / homographies) de la forme des mots. Nous ne nous sommes donc pas limité à un support sémiologique particulier mais avons conçu le lexique, du fait de sa complexité, comme un organisme de signifiants / signifiés où chaque élément peut entrer en compte pour donner lieu à une motivation (interne ou externe). Nous avons nommé cet élément la saillance, car il s’agit d’une unité résultant d’une focalisation, d’un choix formel pour référer à telle ou telle idée. Nous avons également remarqué, notamment dans des cas d’« homonymie », que plusieurs parties pouvaient être sollicitées et que chacune permettait de renvoyer à un sens distinct. La consubstantialité du signe est donc, de notre point de vue, un principe sauf. La « synonymie » ainsi que la « polysémie » ne sont donc pas non plus des notions pertinentes car chaque terme renvoie d’une manière qui lui est propre à un sens donné. Enfin, nous avons proposé une application, avec des critères similaires, à des énoncés dit « poétiques » où plusieurs actualisations parfois insolites apparaissent mais toujours permises par le langage, par le signifiant.