L’action du génie pendant la guerre d’Indochine (1945-1956) : Une action entravée par le manque de moyens et une méconnaissance de l’arme
Auteur / Autrice : | Ivan Cadeau |
Direction : | Jacques Frémeaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 22/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Barjot |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Jauffret, Michel Bodin, Olivier Forcade, Rémy Porte |
Résumé
En 1945, le génie militaire français est devenu l’arme des communications. À leur arrivée en Indochine, malgré la pauvreté de leurs effectifs, les formations du génie œuvrent donc au rétablissement des itinéraires. Cependant, la nature même de la guerre d’Indochine et les caractéristiques propres au milieu physique des pays de la péninsule indochinoise obligent le génie à s’adapter, tout en assurant de plus en plus de responsabilités. À partir de 1951, la menace chinoise comme le renforcement du corps de bataille viêt-minh font apparaître de nouvelles missions qui se traduisent par l’équipement du théâtre d’opérations, rendu possible par l’arrivée de l’aide américaine. En dépit de la montée en puissance du génie d’Extrême-Orient, la perte progressive de la liberté d’action du corps expéditionnaire se solde par la défaite des Français. Enfin, entre 1954 et 1956, les sapeurs accueillent les réfugiés et les unités du corps expéditionnaire en provenance du Nord-Vietnam puis, procèdent à l’évacuation de l’Indochine.