La mort perçue comme une nouvelle naissance dans les grands textes funéraires de l’Égypte ancienne jusqu’à la fin du Nouvel Empire
Auteur / Autrice : | Marie-Lys Arnette |
Direction : | Annie Forgeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 27/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Valbelle |
Examinateurs / Examinatrices : Annie Forgeau, Jan Assmann, Susanne Bickel, Laure Pantalacci |
Mots clés
Résumé
Ce travail vise à démontrer le caractère essentiel du référent de la naissance dans les croyances funéraires de l’Égypte ancienne, ainsi que les modalités de sa mise en œuvre. Les grandes compositions funéraires égyptiennes, depuis les Textes des Pyramides jusqu’aux livres royaux du Nouvel Empire, sont riches d’allusions à une destinée post-mortem envisagée comme une seconde naissance, calquée plus ou moins fidèlement sur le processus biologique de la première. Roi ou particulier, le mort est porté en gestation par une ou plusieurs mères divines, puis est remis au monde dans l’au-delà, son cordon ombilical est coupé, il est lavé, allaité et soigné à l’image d’un nouveau-né. À ces aspects pragmatiques se mêlent de nombreux éléments mythiques, le modèle biologique étant parfois largement réinterprété, ce qui témoigne de l’interpénétration du plan individuel et du domaine cosmique. Grâce à ce procédé cyclique, le défunt accède non seulement à l’autre monde, mais il y est aussi vivant éternellement.