Le cinéma libanais d’après guerre : Construction de mémoire et recomposition identitaire
Auteur / Autrice : | Robert Eid |
Direction : | Burhan Ghalioun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Centre des études arabes |
Date : | Soutenance le 22/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Dallet |
Examinateurs / Examinatrices : Burhan Ghalioun, Sylvie Dallet, Antoine de Baecque, Kristian Feigelson, Élie Yazbek |
Mots clés
Résumé
Au lendemain de la guerre au Liban [1975-1990], de jeunes cinéastes refusent de faire l’impasse sur le passé et œuvrent par le biais de leurs films à rendre la mémoire salutaire. La présente recherche étudie les nouvelles configurations cinématographiques de ce nouveau cinéma d’après-guerre, caractérisé par une rétrospective mémorielle et comptable au sein d’une époque révolue. En s’appuyant sur un corpus filmique d’une vingtaine de films, analysés comme des traces matérielles et symboliques, les différentes parties de cette recherche explorent les convergences et les problématiques qui posent la dialectique Mémoire-Histoire à travers la représentation. L’étude scrute également les traces de la mémoire en parcourant les processus relatifs au conflit, au travail de deuil et à l’oubli, en s’interrogeant sur les capacités du cinéma libanais, émergeant d’une société au pluralisme identitaire, à calibrer son potentiel d’expression et son aptitude à problématiser les déboires d’une société meurtrie. Les pistes d’analyse se déclinent autour de la figuration de Beyrouth, comme ville anthropomorphique et emblématique. En dernière partie l’étude aborde les manifestations et les profils d’un sujet symptomatique en quête de son identité au sortir de la guerre au Liban.