Deux modèles romanesques similaires : Le rêve dans le pavillon rouge de Cao Xueqin, A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. [Narration, système des personnages, temporalité]
Auteur / Autrice : | Yi-An Chen |
Direction : | Jean Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 26/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Daros |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bessière, Philippe Daros, Alain Suberchicot, Frédéric Wang |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En examinant les points communs par les outils structuraliste, stylistique, sémiotique et thématique, la présente étude a pour but de trouver les points communs entre les deux modèles romanesques chinois et français : Le Rêve dans le pavillon rouge de Cao Xueqin et A La Recherche du temps perdu de Marcel Proust. La narration, le système des personnages et la temporalité sont similaires dans ces deux œuvres. Dans la Première Partie, nous allons montrer que ces deux œuvres adoptent, en effet, une forme circulaire, se refermant sur elle-même, analogique à la forme de la métaphore mais qui s’étend jusqu’à tout le texte, que nous appelons « la métaphorisation ». La métaphorisation, sur ces trois aspects, est le point de départ d’une nouvelle esthétique, propre, mais commune, à ces deux œuvres. Dans la Deuxième Partie, nous allons montrer que la formation d’un monde romanesque auto-référentiel dans l’intérieur des deux œuvres est rendu possible grâce à la métaphorisation, et les trois catégories des signes romanesques - le Signifiant, le Signifié et le Référent – ont la possibilité de puiser leur source uniquement à l’intérieur du roman. Nous allons également montrer le fantastique de la narration des deux œuvres, sous l’apparence réaliste des deux récits de « Marcel » et de « Jia Jade magique ». La création de nouvelles perspectives esthétiques, l’interrogation sur l’essentiel de la littérature, par la découverte de la forme métaphorisée de ces deux œuvres, constituent une partie importante de la présente thèse. En mettant en convergence ces deux œuvres par leur similarité, nous souhaitons apporter des découvertes intéressantes d’un point de vue comparatiste.