Etudes pétrophysiques et cristallographiques de biominéralisations utilisées dans le traitement des pierres calcaires mises en oeuvre
Auteur / Autrice : | Séverine Anne |
Direction : | Jean-Louis Rouet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Terre et de l’atmosphère |
Date : | Soutenance le 17/12/2010 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences de la terre d'Orléans (2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Ary Bruand |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Rouet, Ary Bruand, Vincent Barbin, Antonio Mauricio, Geneviève Orial, Christian David, Olivier Rozenbaum, Pascale Gautret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Barbin, Antonio Mauricio |
Mots clés
Résumé
L’eau est le principal vecteur responsable de la dégradation du patrimoine bâti. L’un des moyens utilisé, pour réduire la pénétration de l’eau dans la pierre est la bioremédiation. Il se base sur la capacité des bactéries à former des biocristaux. Ce concept a été utilisé par la société Calcite Bioconcept avec la souche Bacillus cereus. Par le passé, l’action bactérienne et, en particulier, la possibilité de créer des cristaux a été étudiée et mise en évidence en milieu aqueux, très favorable à la croissance bactérienne. L’originalité de cette thèse est de reprendre ces études en suivant le même protocole qui celui utilisé in situ et d’étudier le résultat de la bioremédiation sous différents aspects physique, chimique et biologique. Différents supports ont été adoptés, des tuffeaux (pierre calcaire pour lequel le biotraitement a été mis au point) et du plâtre. Les images MEB, sur des échantillons fracturés, montrent la formation d’un biofilm à la seule surface du matériau. Aussi des méthodes d’investigation de surface ont été menées (cathodoluminescence, DRX en incidence rasante). Cette dernière technique confirme la formation de calcite à la surface des échantillons de plâtre. Les cycles d’imbibition et des mesures de perméabilité montrent la réduction des coefficients de transport (ce qui est un effet attendu et souhaité du traitement). Cependant, l’augmentation de la vitesse d’imbibition au fur et à mesure des cyclages laisse penser que le biofilm se dégrade rapidement. Enfin, une alternative au protocole industriel, utilisé précédemment, est proposée, non plus basée sur les capacités de la membrane des bactéries à synthétiser des cristaux de calcite, mais par leurs EPS.