Thèse soutenue

Etude expérimentale et théorique de procédés de valorisation de sous-produtis oléicoles par voies thermique et physico-chimique

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Auteur / Autrice : Ajmia Chouchene
Direction : Gwénaëlle Trouvé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 06/12/2010
Etablissement(s) : Mulhouse
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale pluridisciplinaire Jean-Henri Lambert, ED 494 (Mulhouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Gestion des Risques et Environnement

Mots clés

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Résumé

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En Tunisie, l’extraction d’huile d’olives génère d’énormes quantités de sous-produits oléicoles : les grignons d’olives et les margines. De ce fait, la valorisation de ces sous-produits par deux voies (thermique et physicochimique) a été réalisée. Le premier volet concerne une nouvelle alternative qui consiste à utiliser les margines en mélange avec une matrice solide pour constituer un combustible de biomasse. La sciure et les grignons d’olives (GO) ont été choisis comme matrice d’absorption à moindre coût. Lors des essais de combustion, le bilan de carbone augmente avec l’augmentation de température, accompagné d’une augmentation du monoxyde de carbone et des composés organiques volatils. Toutefois, il a été mis en évidence la nécessité de travailler avec un temps de séjour plus élevé pour minimiser l’émission des imbrûlés. Ce procédé d’imprégnation est une technique prometteuse de réduction des impacts environnementaux de margines. Le mélange GO/margines ayant un taux d’imprégnation ≤ à 28% a montré un comportement similaire à ceux des grignons d’olives sous inerte et sous air. L’utilisation de ce mélange GO/margines semble être une solution pour la Tunisie puisque la ressource est présente et permettra d’augmenter les rendements des exploitations. Quant à la valorisation physicochimique des grignons d’olives, elle a été dédiée à l’étude de l’adsorption du nickel et du cuivre. L’étude de piégeage de ces métaux dans les cendres a révélé que le nickel et le cuivre se volatilisent peu ou ne se volatilisent pas. Ces métaux sont très faiblement solubles par lixiviation des cendres. En conséquence, le transfert vers l’atmosphère et l’environnement est alors inexistant ou minimal.