L'adoption de l'approche d'audit par les Business Risks : le cas de la Syrie
Auteur / Autrice : | Riad Abdu Lraouf |
Direction : | François Meyssonnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 17/06/2010 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Solle |
Examinateurs / Examinatrices : Mireille Jaeger, Thierry Nobre, Benoît Pigé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le cadre de cette thèse, nous nous interrogeons sur la possibilité d’adopter l’approche d’audit par les business risks par les auditeurs dans des pays différents de ceux qui ont développé cette approche. Nous avons focalisé notre étude sur la Syrie. Après avoir exploré les pratiques des auditeurs syriens, nous avons identifié quatre catégories d’obstacles à l’adoption de cette nouvelle approche : obstacles liés a l’environnement économique et à l’environnement des affaires ; obstacles liés a l’environnement culturel ; obstacles liés à l’environnement professionnel ; obstacles liés à la qualification et aux compétences. Ensuite, nous avons avancé des préconisations qui pourraient aider a l’amélioration des pratiques des auditeurs syriens en général et qui faciliteraient en particulier l’adoption de la nouvelle approche. Une adoption progressive de certains aspects lies a la nouvelle approche dans le cadre d’un projet pour améliorer la profession d’audit et les pratiques des auditeurs en Syrie nous semble nécessaire. Ce projet peut approprier les aspects de la nouvelle approche jugés utiles pour les introduire dans des guides adressées aux auditeurs afin de les adopter. Pour d’autres aspects, une période de préparation est indispensable afin de créer les conditions nécessaires pour leur adoption. D’un autre côté, si les professionnels jugent que d’autres aspects sont inutiles ou impossibles d’être adoptés, celui-ci doivent être ignorés parce que la nouvelle approche doit être au service de l’amélioration de la profession d’audit.