Thèse soutenue

Une nouvelle approche de la physiopathologie de la schizophrénie : imagerie des modifications cérébrales biochimiques et fonctionnelles induites par des thérapeutiques non pharmacologiques

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Auteur / Autrice : Julie Bor
Direction : Mohamed Ali SaoudJérôme Brunelin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 10/09/2010
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Vulnérabilité à la schizophrénie : des bases neurobiologiques à la thérapeutique
Jury : Président / Présidente : Thierry d' Amato
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Haffen, Pierre Thomas

Résumé

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Malgré le développement de nouvelles générations d’antipsychotiques, certains symptômes schizophréniques ne répondent pas à ces traitements. S’appuyant sur des hypothèses physiopathologiques sous tendant ces symptômes, de nouvelles thérapeutiques comme la thérapie de remédiation cognitive et les techniques de neurostimulation externe ont été développées. Cette approche était restée essentiellement clinique. Dans ce travail, l’étude en imagerie des mécanismes biologiques sous tendant les effets bénéfiques de ces thérapeutiques non pharmacologiques nous a permis de tester des hypothèses physiopathologiques. L’IRM fonctionnelle (IRMf) et la spectroscopie par résonance magnétique (SRM) ont été utilisées pour rechercher les effets d’une thérapie de remédiation cognitive (TRC), de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) et de la stimulation électrique transcrânienne en courant continu (tDCS). Nous avons mis en évidence (1) que la TRC modifie les activations cérébrales durant une tâche de mémoire de travail chez des patients schizophrènes (2) que la TMS modifie la biochimie cérébrale de la zone stimulée et de régions cérébrales profondes chez un patient schizophrène, (3) que la tDCS modifie les réseaux de connectivité fonctionnelle d’une tâche de repos chez des volontaires sains