Thèse soutenue

Recherche de signaux moléculaires végétaux impliqués dans l'induction de gènes chez la bactérie phytopathogène Erwinia chrysanthemi ( Dickeya dadantii )

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Auteur / Autrice : Aleksandra Wlodarczyk
Direction : Nicole Cotte-PattatGilles Comte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie environnementale
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Microbiologie, adaptation et pathogénie (Lyon) - Écologie Microbienne Lyon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Recherche de signaux moléculaires végétaux impliqués dans l’induction de gènes chez la bactérie phytopathogène Erwinia chrysanthemi (Dickeya dadantii) Dickeya dadantii est une bactérie responsable de pourritures sur un large spectre de plantes. Sa virulence est principalement due à la sécrétion d’enzymes dégradant la paroi végétale. Ce travail de thèse a porté sur l’identification de molécules jouant un rôle de signal dans les interactions entre plantes et bactéries. Divers phytoconstituants sont connus être impliqués dans les phénomènes de communication entre plantes et microorganismes. Chez D. Dadantii, nous avons caractérisé deux régions génomiques, lfa et lfg, codant des protéines exprimées seulement lors de l’infection de plantes ou en présence d’extraits végétaux. Leur expression est modulée par des répresseurs agissant différemment en présence ou absence d’inducteur. Ces régulateurs, LfaR et LfgR, contrôlent également l’expression de gènes permettant le transport de l’inducteur dans le cytoplasme bactérien. Après mise au point d’un test de criblage, la recherche de l’inducteur végétal a été réalisée à partir d’extraits de feuilles d’endive et de tubercules de pomme de terre. Plusieurs étapes chromatographiques ont permis d’obtenir plusieurs fractions actives, dont une très fortement. Cette fraction provenant de pomme de terre contient seulement deux composés qui ont été purifiés. Le composé majeur a été identifié comme étant un nucléoside, la guanosine, mais cette molécule pure n’a pas d’activité inductrice. La quantité de l’autre composé était insuffisante pour permettre l’identification de cette molécule active. Les résultats de ce travail montrent l’implication et le mécanisme d’action de petites molécules hydrophiles agissant comme signaux dans l’interaction entre la plante et D. Dadantii.