Thèse soutenue

Éducation, fécondité et croissance économique en Tunisie

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Auteur / Autrice : Olfa Frini
Direction : Christophe Muller
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 21/12/2010
Etablissement(s) : Cergy-Pontoise
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, Management, Mathématiques, Physique et Sciences Informatiques (Cergy-Pontoise, Val d'Oise)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : THEMA Théorie économique, modélisation et applications (Cergy ; 2006-)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Christophe Muller, Nathalie Picard-Tortorici
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe De Vreyer, Laurent Toulemon

Résumé

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L'Homme est le bénéficiaire ultime et l'intrant essentiel du développement et de la croissance. Le capital humain identifié comme moteur de la croissance économique est fortement lié à la variable démographique. L'institution familiale par ses décisions de fécondité et d'investissement en éducation de ses membres est un préambule pour la formation du capital humain. L'intérêt est porté, alors, à l'interaction entre la quantité et la qualité de l'Homme. Notre étude de la croissance économique est conduite par l'analyse de la fécondité comme variable de croissance économique. Elle cherche à dégager les influences de la fécondité notamment par ses interactions avec l'éducation dans l'explication des performances économiques. Grâce à des analyses: macro et microéconomique, nous vérifions la présence d'une association éducation-fécondité et sa contribution dans le processus de la croissance pour la Tunisie. Une analyse quantitative dynamique du lien entre la fécondité, l'éducation et la croissance économique aussi bien à long terme qu'à court terme au cours de la période 1963-2007 est entreprise employant les techniques de séries temporelles. Aussi, une analyse quantitative de la fécondité : naturelle, désirée, réelle, de l'écart et de la régulation est mise en œuvre par des modèles micro économétriques tels que ceux de choix discret, de comptage et de durée. Elle prouve que le comportement des ménages est guidé par l'arbitrage entre la quantité et la qualité d'enfants et met en évidence les déterminants économiques et socioculturels. Ces analyses permettent d'annoncer les politiques cadrant le comportement familial de fécondité dans le processus de développement.