Thèse soutenue

La nouvelle organisation industrielle du chemin de fer face au marché : les leçons à tirer des expériences de réforme

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Auteur / Autrice : Hakam Kamleh
Direction : Pierre Garello
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Aix-Marseille 3

Résumé

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Dans le cadre de la réforme de l’industrie ferroviaire, l’Europe impose la séparation verticale comme l’unique solution à tous les pays, mais celle-ci ne constitue pas forcément le meilleur choix. Toutefois, cette séparation peut être une bonne ou une mauvaise solution suivant les pays et la taille du marché concerné. De plus, la séparation verticale n’aurait pas dû être la solution unique, car celle-ci peut également présenter des inconvénients. Une étude approfondie des réformes engagées ailleurs dans le monde montre que d’autres modalités peuvent exister. L’arbitrage entre les avantages et les inconvénients des différentes modalités de réforme peut nous aider à définir un type de réforme permettant à l’organisation ferroviaire d’atteindre, suivant les circonstances, l’efficacité économique souhaitée. En réalité, l’Europe exige la séparation verticale afin d’introduire la concurrence. Cependant, cette méthode soulève la question suivante : N’aurait-il pas été possible d’améliorer l’interopérabilité et de faciliter l’accès des concurrents sans recourir à la séparation verticale ? Par ailleurs, il convient de se demander s’il existe des critères à prendre en compte lors de chaque réforme ou si la réforme dépend, dans chaque pays, du seul "bon sens" des gestionnaires des chemins de fer. En fait, l’efficacité de la réforme est fonction de deux éléments majeurs : d’une part, la taille du réseau/marché ; d’autre part, le cadre réglementaire et son degré de flexibilité. La prise en compte de ces critères nous permet de montrer que l’échec ou la réussite de la réforme de l’organisation ferroviaire ne dépend pas "uniquement" de la modalité de réforme engagée.