Etude des apprentissages olfactifs alimentaires : importance de l'amygdale basolatérale et du cortex insulaire chez le rat.
Auteur / Autrice : | Bertrand Desgranges |
Direction : | Frédéric Lévy, Guillaume Ferreira |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé, spécialité Neurosciences |
Date : | Soutenance le 13/05/2009 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Physiologie de la Reproduction et des Comportements (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Isingrini |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Hars, Aline Desmedt, Victor Ramirez-Amaya, Frédérique Datiche |
Mots clés
Résumé
Dans la perspective de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans les apprentissages olfactifs alimentaires, nous avons investigué les bases neurobiologiques de l’aversion olfactive conditionnée (AOC) et de la préférence olfactive conditionnée (POC). Nous nous sommes intéressés au rôle joué par deux structures de convergence des informations olfactives, gustatives et viscérales, le noyau basolatéral de l’amygdale (NBL) et le cortex insulaire (CI). Une approche pharmacologique nous permet de montrer que le NBL est indispensable à l’acquisition, la consolidation et le rappel de l’AOC. A contrario, le CI n’est nécessaire à aucune de ces étapes mnésiques. Grâce à une technique d’imagerie cellulaire (catFISH), nous observons que l’apprentissage de la POC s’accompagne d’une augmentation de la convergence des informations odeur-goût au sein des neurones du NBL mais pas du CI, due à un recrutement d’une nouvelle population neuronale. Que l’approche soit systémique ou cellulaire, qu’elle intéresse un apprentissage aversif ou appétitif, nos études soulignent l’importance du NBL dans la mémoire olfactive alimentaire.