Thèse soutenue

La scolarisation des enfants à besoins éducatifs particuliers au Sénégal

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Auteur / Autrice : Djibril Touré
Direction : Serge Ebersold
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Strasbourg

Mots clés

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Résumé

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Cette étude menée auprès de sujets valides, analyse comment sont perçus les enfants à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice. Elle évalue également l’impact du contact sur la représentation sociale. Par comparaison des deux ensembles distincts par le contact, les résultats montrent que les sujets valides, avant l’expérience d’une scolarisation d’un enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice, autant pour le premier ensemble « en contact » que pour le deuxième « sans contact » ont une connaissance spontanée sur l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et n’ont pu éviter une représentation négative source de peur et de tristesse. Après une expérience de deux années de scolarisation de leur camarade à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice dans leur classe, les enfants valides du premier ensemble, à propos de cet enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et de sa scolarisation, sont passés de l’image de chose extérieur à eux, d’un objet, à l’image d’un être, d’un sujet : « c’est un enfant comme nous mais différent ». Ils sont favorables à une scolarisation en milieu ordinaire. Par contre, les enfants du deuxième ensemble qui n’ont pas cette expérience continuent de véhiculer, par conséquent, un préjugé à l’égard de l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et sa scolarisation en milieu ordinaire. Cette méconnaissance liée au manque de contact, conduit l’opinion des enfants valides de ce deuxième ensemble en faveur d’une scolarisation dans un établissement spécialisé pour l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice (qui peut être équivalent à un rejet ou une exclusion formulé par : « c’est mieux ailleurs »). La seule chose qui différencie les deux ensembles, c’est bien la connaissance acquise par l’expérience, le vécu, le partage de leur temps scolaire avec un enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice dans leur classe.