Thèse soutenue

Analyse du mécanisme d’entrée du virus de l’hépatite B : identification d’un nouveau déterminant de l’infectivité

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Auteur / Autrice : Charlotte Lepère-Douard
Direction : Dominique GuyaderPhilippe Gripon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

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Résumé

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Le virus de l’hépatite B (VHB) est un agent pathogène humain, très contagieux, responsable de pathologies hépatiques telles que la cirrhose ou le carcinome hépatocellulaire. A l'heure actuelle, on estime que 2 milliards de personnes ont été infectées par ce virus dans le monde, parmi lesquelles on recense 350 millions de porteurs chroniques. Malgré l’existence d’un vaccin efficace, le nombre de personnes atteintes par la maladie reste élevé. Pour ces dernières, des traitements puissants existent consistant en l’utilisation d’interférons, efficaces dans 30 à 40% des cas, ou d’antiviraux dont l’inconvénient majeur est la sélection de virus résistants au traitement. Le mécanisme d'entrée du VHB dans les hépatocytes est encore inconnu. Dans ce contexte, l'objectif de ma thèse a été d'étudier ce mécanisme afin, notamment, de contribuer au développement de nouvelles thérapeutiques empêchant l'entrée virale. Une des approches utilisées pour étudier le processus d’entrée d’un virus consiste à étudier l’implication de ses protéines de surface dans ce phénomène. Ainsi, nous avons recherché la présence de motifs indispensables au processus d'infection dans ces protéines. Pour cela, nous y avons introduit des mutations puis nous avons analysé leur impact sur la capacité des virus à infecter des cellules saines. Cette stratégie nous a permis d’identifier, au sein de la grande protéine de surface du VHB, un nouveau déterminant de l’infectivité possiblement impliqué dans un processus de fusion permettant à l’enveloppe lipoprotéique virale de fusionner avec une membrane cellulaire afin qu’elle libère sa nucléocapside, contenant l’ADN viral, dans le cytoplasme de la cellule infectée.