Thèse de doctorat en Psychologie sociale
Sous la direction de Michel-Louis Rouquette.
Soutenue en 2009
à Paris 5 .
On s'intéresse au rôle structurant des thêmata dans la dynamique des représentations sociales, étudié à partir des oppositions «justice/injustice» et «égalité/inégalité». Les deux premières études explicitent les relations entre deux représentations sociales opposées pour aboutir à la mise au jour d'une organisation entre quatre représentations sociales : celles de la justice, de l'injustice, de l'égalité et de l'inégalité. Les deux dernières études visent à démontrer que l'interaction entre ces quatre objets de la pensée sociale compose une grille de lecture de la réalité. Afin de comprendre les ancrages historiques et culturels de cette organisation, on a systématiquement comparé le Brésil et la France dans toutes les études. Les résultats montrent que les relations d'opposition sont organisées en ensembles thématiques constitués de représentations sociales distinctes qui présentent, lorsqu'on les compare, des symétries et des asymétries. Ces ensembles génèrent des grilles de lecture de la réalité qui semblent indépendantes des ancrages socio-historiques
The role of themata into structuration of representational sets : study of couples justice-injustice and equality-inequality in two populations (Brazil-France)
This work presents the role of themata in the dynamics of social representations, as studied in the relationships between "justice/injustice" and "equality/inequality. " The first two studies demonstrate that the relationship between two opposing social representations contribute to the organization of four social representations: injustice, inequality, equality and justice. Thelast two studies are intended to demonstrate that the interactions between these four objects of social thinking work as a framework to interpret situations. To uncover any historical and cultural reasons for the organization, we systematically compared, in all of the studies, the findings from Brazil and France. The results demonstrate that the relationships of opposing social representations are organized into groups composed of distinct social representations. When we compared them, they demonstrated symmetries and asymmetries. These groups of social representations generate a framework in which to interpret reality, and they seem to be independent of any sociohistorical roots