Le portrait japonais du VIIIe au XVIe siècle. Études des représentations artistiques et des sources historiques
Auteur / Autrice : | Jean-Claude Hein |
Direction : | Flora Blanchon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 03/10/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne (Paris ; 1990-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Noël Robert |
Examinateurs / Examinatrices : Flora Blanchon, Christophe Marquet, Alain Mérot, Jacqueline Pigeot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment définir ces peintures ou rondes-bosses que sont les portraits japonais figurant des moines ? Par leur forme spécifique qui, issue d’un prototype continental qui n’a pas été remis en question, est demeurée stable à l’exception de brèves périodes. Cette constance s’explique par l’importance accordée à la Chine, l’usage de modèles iconographiques (zuzō) et le recours à une réplique qui n’est jamais dénigrée. Le portrait est de plus une image au bénéfice des sectes qui la produisent. En fournissant une représentation qui ne se dégrade pas, il est aussi la preuve d’un état de sainteté, voire de bouddhéité. Quant à la fonction de certificat des portraits Zen (chinzō), elle semble rare. Portrait de groupe, rouleaux illustrés (emaki) et littérature ont également décrit des personnages à leur façon, autorisant des comparaisons. Le portrait aurait pu inventer sa propre représentation ; il a préféré emprunter aux images sacrées : figurations de vénérés, maṇḍala et illustrations de jātaka.