Thèse soutenue

La poésie de Friederike Mayröcker – une « œuvre ouverte » : essai d’introduction

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Auteur / Autrice : Aurélie Le Née
Direction : Rémy Colombat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études germaniques
Date : Soutenance le 01/12/2009
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Représentations et Identités. Espaces germanique, nordique et néerlandophone (Paris)
Jury : Président / Présidente : Bernard Banoun
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Lartillot, Werner Wögerbauer

Résumé

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Réputée pour son obscurité, la poésie de Friederike Mayröcker n’est cependant pas hermétique. Bien au contraire, la poétesse développe une œuvre ouverte d’une extrême densité,multipliant les possibilités d’interprétation. Elle réalise une écriture du dialogue, fondée sur l’alliance de tendances opposées ainsi que sur l’intertextualité et l’intermédialité, créant des textes en mouvement. L’étude des poèmes rédigés entre 1939 à 2003, au cœur de ce travail, révèle alors successivement toute l’importance de l’union entre l’inspiration et le calcul, le rêve et le montage,l’autobiographie et la poétique, voire la poétologie, la poésie de la nature et la poésie engagée,enfin la littérature, les arts et la musique. Quête du « texte total », ancrée dans la modernité par rapport à laquelle elle se situe, la poésie de Friederike Mayröcker tente de rendre son autonomie à la langue sans renoncer pour autant à toute forme de lyrisme. Ainsi se distingue-t-elle des productions du Groupe de Vienne, auxquelles on l’associe néanmoins fréquemment, et occupe une place si particulière dans le paysage littéraire germanophone de la deuxième moitié du XXe siècle.