Thèse soutenue

Le Quai d’Orsay sous le Second Empire

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Auteur / Autrice : Yves Bruley
Direction : Georges-Henri Soutou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire des relations internationales
Date : Soutenance le 30/11/2009
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Lucien Bély
Examinateurs / Examinatrices : Georges-Henri Soutou, Jacques-Olivier Boudon, Robert Frank, Jérôme Grévy, Jean-Paul Pancracio

Résumé

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Cette thèse n’est pas une histoire de la politique extérieure de Napoléon III, mais du Ministère des Affaires étrangères et de l’action diplomatique. La première partie montre que la continuité des structures, du personnel, des modes de vie révèle l’attachement à un modèle classique. La deuxième partie montre que le rôle du Quai d’Orsay a été plus important qu’on ne l’a cru. Impliqués dans la politique qui conduit au Congrès de Paris (1856), les diplomates font preuve d’initiative. La politique italienne puis la question allemande suscitent un profond clivage au Quai d’Orsay, sans altérer les certitudes quant à la puissance de la France. La troisième partie décrit une diplomatie ouverte à la modernité : le Quai d’Orsay est actif dans l’extension de l’influence française dans le monde et dans l’essor de la diplomatie économique. Mais il souffre des dysfonctionnements politiques des dernières années du règne, tandis que Bismarck remet en cause les fondements de la diplomatie classique.