Thèse soutenue

Mottes castrales et maisons fortes de Flandre gallicane : châtellenies de Lille et d’Orchies

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Auteur / Autrice : François Hanscotte
Direction : Michel Rouche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études médiévales
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris2000-....)

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Les Châtellenies de Lille et d’Orchies sont en marge des Flandres, en zone frontalière. Flamande, elle est francophone. Le comté est politiquement stable et le pouvoir veille sur ses fiefs depuis la création d’une Chambre des Comptes. Hors des enceintes urbaines, on relève 364 mottes castrales et maisons fortes. La recherche menée dans les archives comme sur le terrain révèlent la persistance de ces sites castraux tombés en désuétude dès le XIV° siècle, souvent assimilables à des terpen. La nature humide du terrain et le grand nombre de sites existant simultanément permettent d’affirmer qu’en Flandre Gallicane, la plupart des mottes sont avant tout des terpen. Les sites sont avant tout des fiefs, qui démontrent la force du Comte de Flandre, souverain de la presque totalité de ces fiefs. Ces derniers, en tant que biens immobiliers démontrent le peu d’intérêt militaire de ces fortifications. En effet, ils ne sont pas systématiquement tenus par des chevaliers et des écuyers. De plus, la facilité qu’ont les vassaux de les vendre, ou les femmes d’en hériter laissent planer le doute quant à leur utilité réelle : site fortifié ou terp ?