Symbolisme et surréalisme français comme défi aux lettres chinoises : le cas de Shanghai et de Taïwan
Auteur / Autrice : | Hanwei Tao |
Direction : | Stéphane Michaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 10/02/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Bessière |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Michaud, Jean Bessière, Noël Dutrait, Patrick Née |
Mots clés
Résumé
Cette étude se situe dans le contexte des échanges culturels franco-chinois qui se produisent à Shanghai pendant les années vingt et trente et à Taïwan pendant les années cinquante et soixante. Nous nous proposons d’interroger la quête poétique — la quête de la métamorphose — à laquelle s’adonnent, avec l’aide du symbolisme ou du surréalisme, des poètes chinois sur un fond de conflits intellectuels, idéologiques et militaires. Ces écoles françaises sont intimement liées au destin personnel de ces poètes qui se voient à la merci de celui de leur pays. Aussi munis des ailes symbolistes ou surréalistes, ils ne peuvent échapper à une réalité pénétrée par la politique. Le fond historique et culturel en question renvoie à un cadre de référence structuré par les six principaux groupes d’écrivains qui contribuent à l’échange poétique franco-chinois et qui sont inévitablement impliqués dans la politique : la “Société d’études littéraires”, “Création”, l’école “Le croissant” et l’école “Moderne” à Shanghai durant les années vingt et trente ; l’“École moderne” et “Genèse” à Taïwan durant les années cinquante et soixante. C’est dans ce cadre que nous discutons, sur la base d’une analyse textuelle, de la réception du symbolisme à Shanghai et de celle du surréalisme à Taïwan.