Thèse soutenue

FR
Auteur / Autrice : Valérie Borel
Direction : Vincent Sapin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 1

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Les rétinoïdes (dérivés actifs de la vitamine A) sont des morphogènes importants des mammifères. Si les implications fœtales des rétinoïdes sont bien établies, il reste à les définir, au sein de la sphère placentaire, structure indispensable au déroulement harmonieux de la gestation. Nous avons établi dans un 1er temps que les cellules des annexes placentaires (membranes fœtales) tout comme les trophoblastes expriment les voies moléculaires et métaboliques de signalisation des rétinoïdes. Afin de mieux appréhender les implications moléculaires des rétinoïdes dans la sphère placentaire (cellules amniotiques et trophoblastiques), nous nous sommes intéressés à l'identification de nouveaux gènes cibles et leur intégration dans la physiologie placentaire. Après un pré-criblage bioinformatique, deux gènes cibles potentiels des rétinoïdes (l'activateur tissulaire du plasminogène PLAT et les aquaporines) ont été sélectionnés et étudiés en détail au sein des membranes fœtales humaines. Nous avons ainsi pu proposer un modèle de régulation de PLAT par les rétinoïdes dans des amniocytes humains et suggéré ainsi son implication potentielle dans lapathologie des ruptures prématurées des membranes. En ce qui concerne les aquaporines, les résultats préliminaires mettent en évidence la régulation des aquaporines 1 et -3 par les rétinoïdes. Dans un 3ème temps, afin d'élargir l'étude des rétinoïdes au sein de la sphère placentaire, les interactions moléculaires entre la voie des rétinoïdes et celle d'un autre facteur de transcription PPARγ (peroxisome proliferator activated receptor) ont été étudiées. PPARγ, appartenant à la famille des récepteurs nucléaires, est capable de s'hétérodimériser avec les récepteurs des rétinoïdes. Cette dernière partie du travail a plus particulièrement porté sur l'étude de l'implication de PPARγ dans la pathologie obstétricale du retard de croissance in utero (RCIU). A terme, l'ensemble de ce travail pourrait nous permettre de proposer de nouveaux modèles physiopathologiques utilisables pour la compréhension, le diagnostic et la prise en charge de pathologies obstétricales.