Thèse soutenue

Les stratégies de localisation des entreprises multinationales et leurs rapports au territoire : une application au secteur des technologies de l'information et de la communication en France

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Auteur / Autrice : Sébastien Le Gall
Direction : Patrick Joffre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Caen

Résumé

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Notre recherche vise à apprécier l'avantage que constitue la localisation pour une entreprise multinationale désireuse d'investir sur un territoire étranger. La stratégie de localisation est abordée à travers deux oppositions : agglomération versus dispersion et ancrage territorial versus nomadisme. Nous proposons un cadre théorique en interprétant la logique de la localisation à travers l'approche par les ressources et en caractérisant l'influence des acteurs du territoires d'implantation par l'intégration des travaux liés au concept de proximité. Les hypothèses de la recherche sont alors posées. Nous délimitons le champ de la recherche à un seul acteur, celui des technologies de l'information et de la communication (TIC), et à un seul pays, la France. Les données proviennent de la base constituée par l'Agence Française pour les Investissements Internationaux. Les principaux résultats de la recherche sont les suivants. La tendance à la concentration spatiale de l'investissement étranger est confirmée et nous conduit à identifier les principaux clusters TIC en France. L'enquête par questionnaire soumise aux directeurs de filiales étrangères nous permet de caractériser la dimension territoriale des stratégies de localisation. L'analyse qualitative réalisée sur quatre terrains (la technopole de Sophia-Antipolis, le "pays" d'Aix e-en-Provence, l'agglomération grenobloise et la technopole de Rennes Atalante) traduit l'influence du contexte institutionnel en local, le poids de la dimension relationnelle, l'existence d'un effet de pesanteur historique et la nécessaire prise en compte de la nature de la relation hiérarchique entre la maison-mère et la filiale étrangère