Thèse soutenue

Le patrimoine des Avignonnais : la construction du caractère patrimonial de la ville par ses habitants

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Auteur / Autrice : Anne Watremez
Direction : Jean DavallonLuc Noppen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 01/12/2009
Etablissement(s) : Avignon en cotutelle avec Université du Québec à Montréal
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire, archéologie, littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux (Lyon ; 1977-....)
Jury : Président / Présidente : Lucie K. Morisset
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Ethis
Rapporteurs / Rapporteuses : Michèle Gellereau, Michel Rautenberg

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse souhaite comprendre comment les habitants construisent un rapport, une relation au patrimoine de leur ville. Comment considèrent-ils comme ayant un caractère patrimonial des éléments de la ville ? Comme un habitant est avant tout un pratiquant de la ville, la pratique qu’il a est donc l’élément essentiel dans la compréhension du rapport au patrimoine. Il faut donc passer par une mise en discours de la pratique de la ville par les habitants pour répondre à la question de recherche. Deux dispositifs méthodologiques de narration ont été élaborés : l’entretien itinérant et l’entretien collectif ayant produit un ensemble de discours. Le premier a comme objectif de faire parler et marcher les enquêtés dans l’espace de la ville afin de se retrouver en situation d’habitants, et de leur permettre de montrer et de décrire les lieux sur lesquels se construisent une relation au patrimoine. Le deuxième a comme objectif de revoir les enquêtés pour préciser et détailler les caractéristiques qui constituent la relation qu’ils ont avec leur patrimoine. Pour l’ensemble des analyses développées sur les corpus, il s’agit d’explorer le processus de construction de sens de la relation des habitants à propos de ce qu’ils considèrent comme leur patrimoine. Les enquêtés sont placés en situation pour parler de leur rapport au patrimoine à partir leur propre discours élaborés en entretiens itinérants. C’est pourquoi on parle d’analyse sémiodiscursive des corpus c’est-à-dire qu’on cherche à comprendre le processus de la signification du rapport au patrimoine d’un point de vue sémiotique en étudiant les discours qui le construisent. Tout au long de la thèse, les analyses ont deux niveaux : une analyse de contenu permettant de repérer d’une part l’ensemble des lieux sur lesquels la relation se construit, d’autre part l’ensemble des qualifications à l’oeuvre dans la signification du rapport. Une analyse sémiotique ensuite qui étudie la manière dont le sens de ces relations au patrimoine se construit. Pour cela on postule que la compréhension de la signification du rapport au patrimoine s’effectue à partir de différentes opérations de construction de sens, empilées dans les corpus et dépliées pour les étudier séparément dans l’analyse