Thèse soutenue

Etude de la biodiversité des souches de Brucella isolées de mammifères marins

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Auteur / Autrice : Marianne Maquart
Direction : Michel Zygmunt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé, spécialité Infectiologie cellulaire et moléculaire, vaccinologie
Date : Soutenance le 12/12/2008
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : SST/INRA UR 918 - Pathologie Infectieuse et Immunologie
Jury : Président / Présidente : Alain Goudeau
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Jacques Letesson, Jean-Pierre Liautard, Jacques Godfroid, Axel Cloeckaert, Nieves Vizcaino
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Jacques Letesson, Jean-Pierre Liautard

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Deux nouvelles espèces de Brucella isolées de mammifères marins ont été récemment validées, respectant une préférence d’hôte : B. pinnipedialis pour les isolats de pinnipèdes et B. ceti pour les isolats de cétacés. L’étude de ces souches peut permettre de mieux comprendre l’histoire évolutive des espèces de Brucella, ainsi que de confirmer la classification établie. Nous nous sommes intéressés à l’étude génétique de ces souches, en utilisant plusieurs techniques moléculaires indépendantes. La classification des 2 nouvelles espèces B. pinnipedialis et B. ceti par rapport aux autres Brucella isolées de mammifères terrestres est confortée par nos études et nous suggérons que les 3 sous-groupes identifiés au sein de chaque espèce correspondraient à des génovars. Par ailleurs, l’existence d’une troisième espèce, composée d’isolats de cétacés du Pacifique et des 3 cas humains de Nouvelle-Zélande et du Pérou est proposée. Les différents profils génotypiques combinés aux divers profils d’infection dans le macrophage humain décrits dans ce travail, indépendamment de l’espèce étudiée, nous permettent d’évoquer une classification en pathovars au sein des 2 espèces B. pinnipedialis et B. ceti dont les isolats de phoques à capuchon constitueraient un pathovar non virulent.