Thèse soutenue

Comprendre et prédire les stratégies d'auto-handicap revendiqué dans le domaine du sport : une approche interactionniste

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Auteur / Autrice : Lucie Finez
Direction : Elisabeth RosnetSophie Berjot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Reims

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail s’est intéressé à l’apparition de l’auto-handicap revendiqué en sport en adoptant une approche interactionniste. L’effet de la propension à l’auto-handicap revendiqué et du niveau d’estime de soi des sportifs sur la quantité d’obstacles qu’ils revendiquent avant d’effectuer une tâche motrice a été observé dans quatre situations qui se distinguent par la menace du soi qu’elles génèrent (non menaçante, menaçante, échec-significatif et succès-significatif). Les résultats révèlent que la propension à l’auto-handicap et l’estime de soi (physique ou globale) sont pertinentes et complémentaires pour anticiper l’apparition de cette stratégie et qu’elles entrent en interaction avec la menace situationnelle. Ils indiquent également que tout sportif, quelle que soit sa propension à l’auto-handicap ou son niveau d’estime de soi, peut être amené à recourir à l’auto-handicap revendiqué avant un test menaçant pour son image de compétence. En outre, les forts handicapeurs et les sportifs à faible estime de soi emploient même l’auto-handicap revendiqué avant d’effectuer un test sans valeur diagnostique (condition non menaçante). L’Échelle d'Auto-handicap Revendiqué en Sport (EARS), développée dans le premier chapitre et employée dans les chapitres III, IV et V pour mesurer la propension à l’auto-handicap revendiqué des sportifs, a témoigné de qualités psychométriques et d’une validité prédictive satisfaisante. L’ensemble des résultats suggère l’existence d’autres mécanismes de revendication que celui qui consiste à manipuler stratégiquement les attributions causales.