La rente foncière à Pistoia (11e-12e siècle) : pratiques notariales et histoire économique
Auteur / Autrice : | Emmanuel Huertas |
Direction : | Laurent Feller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 14/11/2008 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Entreprise, Travail, Emploi |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyse Comparée des Pouvoirs (ACP) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Feller, Monique Bourin, Paolo Cammarosano, François Menant, Geneviève Thierry, Chris Wickham |
Rapporteur / Rapporteuse : Monique Bourin, Paolo Cammarosano |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’ambition théorique de ce travail est de comprendre comment les revenus périodiques tirés de la terre sont devenus, au coeur du Moyen Age, l’objet de transactions économiques. Le marché des rentes foncières, observé à Pistoia (Toscane) au 12e siècle, commercialise des richesses devenues immatérielles. Une étude des pratiques notariales a montré comment leurs actes sont progressivement modifiés pour enregistrer ces nouvelles transactions. De plus, la théorie juridique du « domaine divisé » en redéfinissant durablement les droits du tenancier sur sa tenure établit de fait une autonomie conceptuelle de la rente foncière. Une analyse économique de la valeur de la rente et de son rendement a été ensuite proposée. Enfin, les formes de contrôle politique qui s’élaborent dans le dernier tiers du 12e siècle tendent à montrer que la commune de Pistoia entend jouer un rôle central dans la circulation de cette nouvelle richesse économique qui est à l’origine du marché obligataire occidental