Le cheval et la cour : pratiques équestres et milieux curiaux, Italie et France, (milieu du XVe-milieu du XVIIe siècle)
Auteur / Autrice : | Elisabetta Deriu |
Direction : | Jean-François Dubost |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne |
Date : | Soutenance le 11/06/2008 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Lettres, Sciences Humaines et Sciences Sociales |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Bourquin |
Examinateurs / Examinatrices : Renata Ago, Catherine Brice, Daniel Roche |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre travail aborde les milieux de cour italiens et français au travers des savoirs et des pratiques équestres répandus depuis le milieu du XVe au milieu du XVIIe siècle. A cette époque, le cheval est à la fois un élément essentiel de l'économie curiale, un véhicule du prestige princier, et un moyen d'affirmation sociale. La première partie de la thèse (''L'invention des sources'') invite à découvrir les sources relatives à l'organisation des institutions équestres pour gentilshommes. Les informations concernant les spécialistes du cheval et les équidés qu'abrite la cour sont abondantes, ainsi que le montre la deuxième partie (''Les cavaliers et leurs chevaux dans les cours de la Renaissance''). La troisième partie traite de ''L'économie équestre en milieu curial'', ou des stratégies et des moyens mis en place par la cour pour se pourvoir en équidés que ce soit en matière de défense, loisirs ou tâches quotidiennes. La dernière partie intitulée ''Mobilité et transferts'' porte sur la circulation des modèles, des compétences des pratiques équestres en milieu curial. On tend à situer le début du développement de l'art équestre curial en Italie à la Renaissance, vers la fin du XVe siècle, quand les Français l'auraient ''découvert'' et ''importé'' au-delà des Alpes. Or, le modèle équestre se développant à la Renaissance, loin d'être le fruit de l'importation d'un ensemble de pratiques et de valeurs immuables, s'étoffe en circulant au gré des échanges, lors des déplacements des spécialistes du cheval, des aspirants écuyers et des membres des maisons princières.