Thèse soutenue

Effets de l'implantation de différents transcrits du gène de l'amélogénine dans la pulpe de molaire de rats

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Auteur / Autrice : Nadège Jegat
Direction : Michel Goldberg
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Odontologie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 5

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De nombreuses molécules sont impliquées dans les processus de minéralisation dentaire et/ou osseux. Différents travaux ont été effectués avec certaines de ces molécules afin d’évaluer leur potentiel de minéralisation sur la pulpe dentaire. Parmi ces molécules, nous nous sommes plus particulièrement intéressés à l’une d’entre elles l’amélogénine. Il s’agit d’une protéine de la matrice de l’émail qui est impliquée dans la formation et la phase initiale de minéralisation de l’émail. Des travaux menés au laboratoire avaient préalablement montré la capacité pour deux types d’amélogénine, A+4 et A-4, d’induire une minéralisation de la pulpe camérale et/ou radiculaire de la molaire maxillaire du rat. Ces deux molécules sont d’origine odontoblastique et diffèrent par la présence (A+4) ou l’absence (A-4) du transcrit de l’exon 4. La formation d’un tissu minéralisé a été observée 15, 30 et 90 jours suivant l’implantation de ces molécules dans la molaire maxillaire du rat. Nous avons donc cherché à savoir ce qui se passait 1, 3 et 7 jours après leur implantation. De plus, nous avons étudié l’effet de deux autres amélogénines sur la pulpe de molaire du rat : +L et -L implantées pendant 8, 15 et 30 jours. Ces deux molécules sont d’origine améloblastique et diffèrent par la présence (+L) ou l’absence (-L) des transcrits des exons 8 et 9. Nous avons aussi comparé les effets de ces quatre amélogénines. Ce sont des colorations au trichrome de Masson et des réactions immunohistochimiques avec le PCNA, le P 59, l’OPN et la BSP qui nous ont permis d’observer les effets de chacune de ces amélogénines sur la pulpe de molaire du rat. Les résultats obtenus ont montré que la formation du tissu minéralisé résulte d’un processus en 3 étapes : une phase de prolifération cellulaire suivie de la différenciation d’une partie de ces cellules et enfin de leur engagement dans une voie de différenciation de type ostéoblastique. Nous avons aussi montré que les exons 8 et 9 sont codants chez le rat et enfin, que l’exon 4 influence la localisation de la minéralisation.