La théorie du péché originel et les déséquilibres en devises des économies émergentes
Auteur / Autrice : | Stéphanie Prat |
Direction : | Sophie Brana |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Brana |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Brana, Patrick Artus, Dominique Plihon, Henri Bourguinat, Jérôme Teïletche | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Artus, Dominique Plihon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le péché originel a été énoncé comme l'un des fondements des modèles de crises de change de troisième génération à la fin des années 1990. L'objectif de notre travail est de montrer que cette théorie n'est pas réellement pertinente pour évaluer la vulnérabilité des économies émergentes à une variation de leur taux de change. Pour cela nous évaluons dans un premier temps les apports et les limites de cette théorie. Dans un deuxième temps, nous effectuons grâce à la construction de nouveaux indicateurs, une analyse quantitative des déséquilibres en devises dans les économies émergentes avant de montrer l'importance de la prise en compte de tels indicateurs dans la détermination des spreads souverains émergents. Enfin, nous montrons à l'aide d'un modèle de portefeuille plus complet que l'allocation d'actifs des investisseurs pourrait être davantage orientée vers des titres émergents libellés en monnaie nationale permettant de réduire les déséquilibres en devises des économies émergentes.